« Ma passion pour les traditions wallonnes, je l’ai assouvie non seulement par la musique mais aussi par le théâtre. Nous étions une petite troupe de jeunes animés par le feu sacré du théâtre; une compagnie pas comme les autres où tout, des décors aux costumes, de l’enthousiasme aux accessoires, était réalisé par l’équipe. »
« Nous avions monté des fééries pour enfants, « le Marchand d’images » par exemple, à partir de saynètes, de chansons, de comptines, de dictons de la tradition française et wallonne, à côté de ce mémorable souvenir, des pièces comme « le Roi se meurt » d’Ionesco, « le Sacrifice du bourreau » d’Obaldia, ceci dans une invraisemblable inconscience de la disproportion entre ce répertoire et nos modestes possibilités! »