&
Rascal
« Talentueux Rascal, de son vrai nom Pascal Nottet. Ce sacré bonhomme, sans bagage d’origine, a su, en peu de temps, imposer sa griffe de conteur et de fabuliste.
Il m’a proposé d’illustrer « Loup Blanc », pour la belle collection « Pastel » www.ecoledesloisirs.fr, un fabliau contemporain à la façon de mon cher Roman de Renart.
J’ai retrouvé la joie de dessiner pour les jeunes lecteurs et je m’amuse à dédicacer cette jolie histoire à la gouache blanche sur les pages de garde noires de l’album. »
MICHEL RODRIGUE
« Je connais Michel Rodrigue depuis longtemps. Nous avons une relation quasi familiale, il est le parrain de mon cadet, Valentin!
Et c’est tout naturellement que nous avons entamé une fructueuse collaboration qui a commencé en 2003 lorsque Michel m’a proposé d’illustrer un livre de cuisine destiné aux enfants! La Grande Tambouilles des fées.
Le succès fut au rendez-vous, deux autres volumes des aventures du petit héros Valentin (ben oui!) et de son chat Jujube, ont suivis.
Puis, en 2008, partageant la même passion pour le théâtre, Michel m’est revenu avec une histoire sur mesure, un conte cruel qui réinvente les origines du Chat botté; le Chat qui courait sur les toits.
Une belle occasion pour moi de remettre mes Baladins sur les routes de France et de Navarre, comme on dit! Et surtout, comme le jeune Prince, héros de l’histoire, affublé d’un sort étrange, puisqu’il prend l’apparence de chaque animal qu’il croise, de convoquer tout mon bestiaire! »
JEAN-LUC CORNETTE
« C’est Le Lombard qui nous a mis en relation. Jean-Luc m’avait d’abord fourni un scénario qui ressemblait plus aux aventures de Chlorophylle à Coquefredouille, voire même à l’univers de Chaminou. Chaminou est peut-être pour moi la plus belle chose que Raymond Macherot ait faite.
Dans le premier scénario de Jean-Luc, les animaux étaient habillés, il y avait pas mal de choses contemporaines, des voitures, des bateaux, et même un sous-marin! Ils voyageaient beaucoup. L’histoire nous amenait même jusqu’en Extrême-Orient. Cela n’avait rien à voir avec l’univers des débuts de Chlorophylle tel que je l’imaginais, celui des animaux dans la nature.
Avec Jean-Luc nous avons discuté. Il a refait un scénario totalement en adéquation avec ce que je souhaitais!
Notre album s’inscrit dans les Chlorophylle des débuts. Je ne me voyais pas faire autre chose car, après tout, j’aime dessiner la nature, c’est mon fonds de commerce! J’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser cette bande dessinée, je me sentais comme un poisson dans l’eau! »
NATHALIE TROQUETTE
« Un héron? Quelle drôle d’idée! »
Cinq années séparent ces deux dédicaces, l’une demandée timidement en 1988 à la Fête du Livre à Chanxhe (Belgique) et le héron, toujours demandé avec autant de timidité, surtout que la réaction de l’ogre facétieux fut: « Un héron? Quelle drôle d’idée! ». Mais l’évidence de la bise à picettes laissait augurer l’arrivée de très beaux jours à vivre ensemble!
Quoi de plus merveilleux que de rencontrer le dessinateur dont on admire l’œuvre, l’unique René Hausman et qu’il devienne l’homme de sa vie!
Je ne sais pourquoi ma plume a écrit par deux fois le mot « Mémoire » dans les titres de la monographie : « René Hausman Mémoires d’un pinceau » et de la bande dessinée: « la Mémoire des pierres ». Je pense que mon désir, très fervent, est que l’œuvre de René ne tombe jamais dans les oubliettes.
La monographie, parue en 2012, dédiée à sa carrière, (et à cette époque, elle n’était guère terminée), a été le premier témoignage de ce souhait de perdurer son œuvre à travers les âges.
Aujourd’hui, la réalisation de ce site internet en est une nouvelle fois la démonstration. Je peux vous assurer que d’autres projets sont en préparation, notamment celui de créer une espace « muséal » vivant dédié à son travail et à ses passions. Ce projet, ce rêve, ne se fera pas, hélas!, grâce à un coup de baguette magique, même si les fées dodelines de René sont déjà à nos côtés.
C’est entourée de forces vives apportant leur admiration, leur enthousiasme et leur pierre à cet édifice que le rêve deviendra réalité.
Il faut croire en ses rêves surtout pour honorer à juste titre un artiste tel que René Hausman.
REné hausman
Grand conteur et merveilleux jongleur des mots, René a non seulement adapté de nombreux textes pour quelques pièces de théâtre, notamment « le Roman de Renart » qu’il illustra en 1970 pour les Éditions Dupuis, mais aussi il assura écritures et dessins des centaines chroniques animalières durant près de dix ans pour le Journal « Spirou », des historiettes de « Saki et Zunie »; ses héros de ses tout débuts, des Bestiaires grands, insolites et secrets, des Comédies animales… tout cela avant d’écrire les scenarii des « Chasseurs de l’aube » (hommage à Rosny aîné, auteur de « la Guerre du feu » qui était son livre de chevet) et d’une histoire très personnelle revenant aux sources mêmes de son inspiration: « le Camp-volant », en 2007.